— Paul Otchakovsky-Laurens

À la une

Charles Juliet est mort

Les éditions P.O.L ont la très grande tristesse de faire part de la mort, le 26 juillet à Lyon, de Charles Juliet. Il avait 89 ans. Écrivain, poète, il a publié l'essentiel de son œuvre aux éditions P.O.L en commençant par son journal, publié dès 1978 par Paul Otchakovsky-Laurens. En 1995 paraît Lambeaux, un récit autobiographique dans lequel Charles Juliet évoque sa mère qu’il n’a pas connue – morte de faim après huit ans d’enfermement abusif en hôpital psychiatrique – et le rôle que, malgré cette absence, ou à cause de cette absence, elle a joué dans sa vie d’homme et dans sa formation d’écrivain.

Dans un second temps, il relate son parcours : la famille adoptive, l’enfance paysanne, l’école d’enfants de troupe, puis les premières tentatives d’écriture, lesquelles vont progressivement déboucher sur une toute autre aventure : celle de la quête de soi.

Il avait reçu le Grand Prix des lectrices de Elle pour L’Année de l’éveil en 1989, le Prix Goncourt de la poésie pour Moisson en 2013 et le Grand Prix de l’Académie Française pour l’ensemble de son œuvre en 2017.

La Mort de John Foley

John Foley, photographe des écrivains, est mort au Havre le 5 mai 2024. Il avait 66 ans. Fondateur de l'agence Opale, John Foley, il a été le photographe attitré des éditions P.O.L pendant de très nombreuses années, photographiant tous les autreurs et les autrices de Maguerite Duras à Marie Darrieussecq, de Bernard Noël à René Belletto, de Nathalie Azoulai à Nicolas Fargues.

"La Foudre" de Pierric Bailly désigné Meilleur roman de l'année 2023 par le Magazine Lire - Lire Magazine

"La Foudre" de Pierric Bailly désigné Meilleur roman de l'année 2023 par le Magazine Lire - Lire Magazine

"Triste tigre" de Neige Sinno, Prix Goncourt des lycéens 2023

Triste tigre de Neige Sinno, Prix Goncourt des lycéens 2023.

Triste tigre a aussi reçu le Prix Femina 2023, le Choix Goncourt de la Suisse 2023, le Choix Goncourt de la Belgique 2023, le Prix Littéraire du Monde, le Prix des Inrockuptibles et le Prix Blù/Jean-Marc Roberts.

"Triste Tigre", de Neige Sinno Prix Femina

"Triste Tigre", de Neige Sinno Prix Femina 2023. "Triste Tigre" a aussi reçu le Prix Littéraire du Monde, le Prix des Inrockuptibles, le Prix Blù/Jean-Marc Roberts

Jon Fosse, Prix Nobel de littérature 2023

C'est en 1998 que P.O.L publie le premier livre traduit en français de Jon Fosse: "Melancholia 1", traduit du norvégien par Terje Sinding.

Prix littéraire Bernard Heidsieck – Centre Pompidou 2023

Charles Pennequin lauréat 2023 du Prix littéraire Bernard Heidsieck–Centre Pompidou qui met à l’honneur poésie sonore, performance, conférence performée, lecture, film-poème, création radiophonique, littérature exposée, création numérique, etc, à l'occasion de la parution de "Petite bande" aux éditions P.O.L.

"Triste tigre", de Neige Sinno Prix littéraire Le Monde 2023

"Triste tigre", de Neige Sinno Prix littéraire Le Monde 2023  Neige Sinno la remporté le Prix Littéraire Le Monde pour son livre "Triste tigre" qui vient de paraître aux éditions P.O.L. Le roman, qui évoque les viols perpétrés dans son enfance par son beau-père, a bouleversé le jury par son honnêteté radicale.

Pierre Alferi, poète, romancier, essayiste, traducteur est mort

Les éditions P.O.L ont la très grande tristesse de faire part de la mort de Pierre Alferi. Poète, romancier, essayiste, traducteur, plasticien, cinéaste, enseignant aux Beaux-Arts, Pierre Alferi a publié 15 livres aux éditions P.O.L.Il a aussi créé en 1995, avec Olivier Cadiot, "La Revue de Littérature Générale". Il venait d'avoir 60 ans.

"Mécano", de Mattia Filice Prix Valery Larbaud 2023

Mattia Filice, lauréat du 57e Prix Valery Larbaud pour son premier roman "Mécano". Le Jury est composé de Jean-Marie Laclavetine (président), Paule Constant, Laurence Cossé, Olivier Germain-Thomas, Hedi Kaddour, Marc Kopylov, Laurence Plazenet, Paule Moron, Maud Simonnot et Bertrand Visage.

"Mécano" de Mattia Filice a aussi reçu le Prix des Armoires vides.

Festival Effractions/Soirée anniversaire des éditions P.O.L : 40 ans de littérature / À voix haute/Centre Pompidou/samedi 11 mars 20h

Festival Effractions/Soirée anniversaire des éditions P.O.L : 40 ans de littérature / À voix haute/samedi 11 mars 20h/Centre Pompidou avec notamment la présence de Santiago Amigorena, Nathalie Azoulai, Emmanuelle Bayamack-Tam, Frédéric Boyer, Olivier Cadiot, Théo Casciani, Anne-James Chaton, Marie Darrieussecq, Suzanne Doppelt, Nicolas Fargues, Jean Frémon, Liliane Giraudon, Célia Houdart, Leslie Kaplan, Nathalie Léger, Christine Montalbetti, Valérie Mréjen, Julie Wolkenstein (...) entrée libre

Prix Wepler-Fondation La Poste, Mention spéciale du Jury pour « GPS » de Lucie Rico

La Mention spéciale du Prix Welpler-Fondation La Poste a été attribuée à GPS de Lucie Rico le lundi 14 novembre à la brasserie Wepler.

Prix Médicis pour « La Treizième heure » d'Emmanuelle Bayamack-Tam

 Le Prix Médicis 2022 a été attribué à La Treizième heure d'Emmanuelle Bayamack-Tam ce jeudi 8 novembre. Treizième livre d'Emmanuelle Bayamack-Tam, "La Treizième heure" avait déjà récu le Prix Landerneau des lecteurs 2022. Emmanuelle Bayamack-Tam a publié aussi 3 livres sous le nom de Rebecca Lighieri. Le Jury du Prix Médicis est composé de Marianne Alphant, Michel Braudeau, Marie Darrieussecq, Dominique Fernandez, Anne F. Garetta, Patrick Grainville, Andreï Makine, Frédéric Mittérand,Pascal Roze et Alain Veinstein.

En novembre et en librairie

Luc Bénazet La Masse forêt
CAConrad En attendant de mourir à son tour
Suzanne Doppelt Et tout soudain en rien
Jean-Luc Godard JLG/JLG et autres textes  #formatpoche

En octobre chez P.O.L et en librairie

Robert Bober/Georges Perec Récits d'Ellis Island 
Lise Charles et François Matton
La Femme sans bouche
Yann Dedet Le Principe du clap
Edouard Levé Inédits
Martin Winckler Franz en Amérique
Nathalie Quintane Tomates #formatpoche

Jean-Luc Godard est mort

Jean-Luc Godard est mort. Il avait publié 7 livres de "phrases" aux éditions P.O.L:

JLG/JLG (1996)
For Ever Mozart (1996)
Allemagne neuf zéro (1998)
2 x 50 ans de cinéma français  avec Anne- Marie Miéville (1998)
Les enfants jouent à la Russie (1998)
Eloge de l'amour (2001)
Film socialisme (2010)

Rentrée littéraire chez P.O.L

Rentrée littéraire chez P.O.L  avec Emmanuelle Bayamack-Tam, Emmanuel Carrère, Iegor Gran, Lucie Rico et Jean Rolin + Shakespeare traduit par Olivier Cadiot et Emmanuelle Salasc en #formatpoche

en avril et en librairie

Mathieu Bermann Un début dans la vie
Dennis Cooper J'ai fait un voeu
Patrick Varetz Nu-propriétaire
Célia Houdart Tout un monde lointain #formatpoche

GOOD P.O.L : concert de Bertrand Belin et Rodolphe Burger (Poitiers)

GOOD P.O.L : concert de Bertrand Belin et Rodolphe Burger (Poitiers)

Concert de Bertrand Belin et Rodolphe Burger dans le cadre des Éditeuriales consacrées à la maison P.O.L, le mercredi 30 mars à 18 heures à la médiathèque François Mitterrand.

"FUTUR ANCIEN ACTUEL" Colloque international autour des éditions P.O.L à Poitiers

"FUTUR ANCIEN ACTUEL" Colloque international autour des éditions P.O.L à Poitiers les 24 et 25 mars et à Paris les 2 et 3 juin 2022 organisé par Stéphane Bikialo, Marilyne Hecq et Dominique Rabaté + Carte blanche aux éditions P.O.L à Poitiers au festival Editeuriales organisée par la Médiathèque François Mitterrand de Poitiers - rencontre, masterclass, projection de films, concert etc..

En janvier 2022 et en librairie

Nathalie Azoulai La Fille parfaite
Joël Baqué Le Zoo des absents
Joël Baqué Trois chaos
Nicolas Combet Usufruit
Laure Gouraige Les Idées noires
Iegor Gran Le Journal d'Alix

En décembre et en librairie

Liliane Giraudon  Polyphonie Penthésilée
Stacy Doris Mue  traduit de l'anglais (américain) par Pierre Alferi et Anne Portugal
TRAFIC 120 revue de cinéma
 

En novembre et en librairie

Emmanuelle Bayamack-Tam A l'abordage  (théâtre)
Pierre Chopinaud Cavalier d'épée
Dominique Fourcade - Hadrien France-Lanord - Sophie Pailloux-Riggi vous m'avez fait chercher
Emmanuelle Bayamack-Tam La Princesse de. #formatpoche

En octobre et en librairie

Marguerite Duras Le cinéma que je fais
Célia Houdart Journée particulière
Mathieu Lindon Vous les autres
Nathalie Quintane La Cavalière
Edouard Levé Journal #formatpoche

En septembre et en librairie

Santiago H. Amigorena, Le Premier Exil
Louise Chennevière, Mausolée
Marie Darrieussecq Pas dormir
Alain Guiraudie, Rabalaïre
Marco Lodoli Les Prières traduction Louise Boudonnat
Christine Montalbetti, Ce que c’est qu’une existence
Emmanuelle Salasc, Hors gel
Virginia Woolf Mrs Dalloway traduction Nathalie Azoulai #formatpoche

 

Olivier Cadiot GRAND PRIX SGDL DE LA FICTION 2021

Olivier Cadiot, GRAND PRIX SGDL DE LA FICTION 2021 pour son livre "Médecine Générale", éditions P.O.L -  SGDL Société des Gens de Lettres

Robert Bober Prix Jean d'Ormesson 2021

Robert Bober, lauréat du Prix Jean d'Ormesson 2021 pour son livre "Par instants la vie n'est pas sûre"

Emmanuel Carrère Prix Princesse des Asturies des lettres 2021

Emmanuel Carrère a reçu le "Prix Princesse des Asturies des lettres 2021", le plus prestigieux des prix espagnols pour l'ensemble de son oeuvre à l'occasion de la parution de  la traduction de "Yoga" en espagnol (castillan et catalan) aux éditions Anagrama éditorial.

 Emmanuel Carrère ha sido galardonado con el Premio Princesa de Asturias de las Letras 2021.

en juin 2021 et en librairie

Danielle Mémoire Quelque membre de notre cercle
Marie de Quatrebarbes Les vivres
Claude Royet-Journoud L'usage et les attributs du coeur
TRAFIC 118 revue de cinéma

Jean Rolin prix Joseph Kessel 2021

"Le Pont de Bezons", de Jean Rolin reçoit le prix Joseph Kessel 2021, un prix decerné par la SCAM en liaison avec le festival Étonnants Voyageurs de Saint-Malo. Présidé par Olivier Weber le jury du prix Joseph Kessel est composé de Tahar Ben Jelloun, Catherine Clément, Annick Cojean, Colette Fellous, Pierre Haski, Isabelle Jarry, Michèle Kahn, Benoît Peeters, Guy Seligmann et Nastassja Martin (lauréate 2020).

En mai et en librairie

Sébastien Brebel  Erre, erre
Mary Dorsan Méthode
Alice Roland Au secret de chacun
Christian Prigent Chino au jardin
Francis Scott Fizgerald Beaux et maudits traduction Julie Wolkenstein
 

Lucie Rico Prix du Roman d'Écologie 2021

Lucie Rico Prix du Roman d'Écologie 2021 pour son premier roman "Le chant du poulet sous vide"  L’association du Prix du Roman d’Écologie est présidée par Lucile Schmid. Sont membres fondateurs Dalibor Frioux écrivain, cofondateur du PRÉ, Alexis Jenni, les romancières Alice Ferney et Laure Limongi, Rémi Baille fondateur de la revue littéraire l’Allume-feu. Les étudiants représentent la moitié du jury avec les écrivains et représentants des institutions partenaires : La Fabrique écologique, l’École nationale du paysage, L’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, L'Obs et la revue Esprit, la BnF, La Poste

La mort de Bernard Noël

Les éditions P.O.L ont la très grande tristesse de faire part de la mort de Bernard Noël à l'age de 90 ans. Écrivain et poète engagé, romancier, historien, critique d'art, éditeur, il a publié vingt-cinq livres aux éditions P.O.L;  ont été aussi réunis dans quatre gros volumes tout rouges l'essentiel de ses écrits: "Les Plumes d'Eros" -"L'Outrage aux mots" - "La Place de l'autre" -"Comédie intime"

en avril et en librairie

Paul Fournel Jeune-Vieielle
Iegor Gran La Marche du canard sans tête
Homère L'Odyssée nouvelle traduction Emmanuel Lascoux
Etienne Rigal Restons groupés
Ryoko Sekiguchi 961 heures à Beyrouth (et 321 plats qui les accompagnent)
Lamia Ziadé Mon port de Beyrouth
Marie Darrieussecq Le Bébé #formatpoche

La mort de Jean-Jacques Viton

Les éditions P.O.L ont la très grande tristesse de faire part de la mort de Jean-Jacques Viton, poète, survenue à Marseille le 14 mars 2021, à l'age de 87 ans. Homme de poésie et de revues de poésie, Jean-Jacques Viton a publié 15 livres aux éditions P.O.L.

En mars et en librairie

Pierric Bailly Le Roman de Jim
Arthur Dreyfus Journal sexuel d'un garçon d'aujourd'hui
Pierre Patrolin Les deux domaines de la solitude
Violaine Schwartz Une forêt dans la tête
TRAFIC 117 revue de cinéma

En février 2021 et en librairie

Guillaume Dustan Oeuvres II : Nicolas Pages - Génie divin - Lxir
Frédéric Forte Nous allons perdre deux minutes de lumière
Leslie Kaplan L'Aplatissement de la terre suivi de Le Monde et son contraire
Jean-Benoît Puech La Préparation du mariage
Dumitru Tespeneag Un roumain à Paris

En janvier 2021 et en librairie

Marianne Alphant César et toi
Olivier Cadiot Médecine générale
Shane Haddad Toni tout court premier roman
Mathieu Lindon Hervelino
Mathieu Lindon Le Livre de Jim courage #formatpoche

En décembre et en librairie

Suzanne Doppelt Meta donna
Charles Pennequin Père ancien
Patrick Varetz Deuxième mille
TRAFIC 116 revue de cinéma

En novembre aux éditions P.O.L et en librairie

"La Femme de travers", de Nicolas Bouyssi
"Le soleil est battu", de Rochelle Fack
"Le Miroir magique", de Jean Frémon
"Les trois collines", de Frédéric Valabrègue
"L'Excès-l'usine", de Leslie Kaplan en #formatpoche

en octobre et en librairie

Bertrand Belin Vrac
Robert Bober Par instants, la vie n'est pas sûre
Charles Juliet Le Jour baisse Journal X
Nathalie Léger Suivant l'azur
Philippe Michard Les Amies de ma mère
Valère Novarina Le Jeu des ombres
Santiago Amigorena Mes derniers mots #formatpoche

Rentrée littéraire septembre 2020

Lise Charles La Demoiselle à cœur ouvert
Laure Gouraige La Fille du père
Patrick Lapeyre Paula ou personne
Jean Rolin Le Pont de Bezons
Emmanuel Carrère Yoga
Martin Winckler Ateliers d'écriture #formatpoche

En mai 2020 et en librairie

Frédérique Berthet Never(s)
Yann Dedet Julien Suaudeau Le Spectateur zéro conversation sur le montage
Dominique Fourcade magdaléniennement

En mars 2020 et en librairie

Anne-James Chaton, Vie et mort de l’homme qui tua John F. Kennedy
Suzanne Duval, Ta grossesse
Célia Houdart, Le Scribe
Rebecca Lighieri, Il est des hommes qui se perdront toujours
Lucie Rico, Le Chant du poulet sous vide
Joël Baqué, La mer c’est rien du tout collection #formatpoche
TRAFIC 113 revue de cinéma

En février 2020 et en librairie

Pierre Alferi divers chaos
Jocelyne Desverchère Insulaires
Julie Douard Augustin Mal n'est pas un assassin
Atiq Rahimi L'Invité du miroir
Bertrand Schefer Disparitions
Charles Juliet Rencontres avec Bram Van Velde #formatpoche

 

En janvier 2020 et en librairie

Pierric Bailly Les Enfants des autres
Pierre Chopinaud Enfant de perdition
Iegor Gran Les Services compétents
Mathieu Lindon Moi, qui que je sois
Julie Wolkenstein Et toujours en été
Nathalie Léger L'Exposition #formatpoche

En décembre 2019 et en librairie

Marc Cholodenko Sarabandes, passacailles, naïades en bikini
Liliane Giraudon Le travail de la viande
Jacques Jouet Dos, pensée (poème), revenant
TRAFIC 112

En novembre 2019 et en librairie

Christine Montalbetti La Conférence des objets théâtre
Christian Prigent Point d'appui 2012-2018
Nathalie Quintane Les enfants vont bien
Patrice Rollet Descentes aux limbes collection TRAFIC
 

En octobre et en librairie

Nathalie Azoulai Clic-Clac
Nathalie Azoulai En découdre
Mathieu Bermann Un coup d'un soir suivi de Dans le lit de Marin
Christophe Tarkos Le Petit bidon #formatpoche
Lamia Ziadé Bye Bye Babylone

Rentrée littéraire, en librairie le 22 août

Santiago H. Amigorena Le Ghetto intérieur
Joël Baqué L'Arbre d'obéissance
Théo Casciani Rétine (premier roman)
Marie Darrieussecq La Mer à l'envers
Christine Montalbetti Mon ancêtre poisson

Prix du livre Inter pour "Arcadie" d'Emmanuelle Bayamack-Tam

Le Prix du livre Inter 2019 a été attribué à Arcadie d'Emmanuelle Bayamack-Tam, par les 24 membres du jury du Livre Inter, présidé par Riad Sattouf, avec la bienveillance d'Eva Bettan.

 

En juin en librairie

Anne Parian Les Granules bleus
Alice Roland Portulan
TRAFIC 110

Francis Tabouret Prix Mac Orlan pour "Traversée"

Francis Tabouret lauréat du Prix Mac Orlan 2019 pour son premier roman: Traversée. Le Prix Mac Orlan lui a été remis le 14 mai au Musée de Montmartre. Traversée a aussi reçu le Prix Léopold Senghor et le Prix du (Métro) Goncourt.

En mai 2019 et en librairie

Leslie Kaplan Désordre
Danielle Mémoire Le Rendez-vous de la marquise
Marie de Quatrebarbes Voguer
Patrice Robin Mon histoire avec Robert
Jean-Louis Schefer Carré de ciel
Jean-Louis Schefer Le ciel peut attendre

 

En avril 2019 et en librairie

Anne-James Chaton L'affaire La Pérouse
Louise Chennevière Comme la chienne
Mary Dorsan Rencontrer Darius
Violaine Schwartz Papiers

En mars 2019 et en librairie

Elisabeth Benoit Suzanne travolta
Ryad Girod Les Yeux de Mansour
Patrick Varetz La Malédiction de Barcelone
Martin Winckler L'Ecole des soignantes
Trafic 109
Charles Juliet Giacometti #formatpoche
Georges Perec Ellis Island #formatpoche

En février 2019 aux éditions P.O.L et en librairie

Nicolas Bouyssi FEU
Elsa Boyer Walla Walla
Rochelle Fack L'état crépusculaire
Paul Fournel Faire Guignol

Emmanuel Hocquard est mort

Emmanuel Hocquard est mort à Mérilheu (Hautes Pyrénées) dimanche 27 janvier 2019. Il avait 78 ans. Emmanuel Hocquard a publié 15 livres aux éditions P.O.L.

En janvier 2019 aux éditions P.O.L et en librairie

Bertrand Belin Grands Carnivores
Elisabeth Filhol Doggerland
Atiq Rahimi Les Porteurs d'eau
Jean Rolin Crac
Hélène Zimmer Vairon
Guillaume Dustan Dans ma chambre #formatpoche

Nathalie Léger Prix Wepler 2018 Bertrand Schefer mention spéciale du Prix Wepler

Nathalie Léger Prix Wepler 2018 pour "La robe blanche".  Bertrand Schefer mention spéciale du Prix Wepler 2018 pour "Série noire".

En novembre et en librairie

Suzanne Doppelt Rien à cette magie
Célia Houdart Villa Crimée
Dominique Meens L'Île lisible
Charles Pennequin Gabineau-les-bobines

En octobre et en librairie

Sous la direction de Laurent Demanze et Domnique Rabaté: "Emmanuel Carrère: faire effraction dans le réel"
Pierre Alferi : Hors-sol
Nicolas Fargues : Attache le coeur

Pierre Patrolin: J'ai décidé d'arrêter d'écrire
Ryoko Sekiguchi : Nagori

La rentrée littéraire aux éditions P.O.L

Arcadie d’Emmanuelle Bayamack-Tam
La Robe blanche, de Nathalie Léger
Serez-vous des nôtres, de Emmanuelle Pagano
Série noire, de Bertrand Schefer
Une campagne de Frédéric Valabrègue
Chronique des Sentiments 2, de Alexander Kluge
L'Homme hors de lui, de Valère Novarina
La Nuit des rois, de William Shakespeare, traduction Olivier Cadiot
 

 

Christian Prigent, Grand Prix de Poésie 2018 de l'Académie française

Christian Prigent, Grand Prix de Poésie 2018 de l'Académie française, pour l'ensemble de son œuvre poétique. Christian Prigent a publié 22 livres aux éditions P.O.L.

En juin 2018 aux éditions P.O.L et en librairie

Fred Léal Soupirs de bêtes en rut

Trafic 106

En mai 2018 aux éditions P.O.L et en librairie

Dominique Fourcade deuil
Dominique Fourcade improvisations et arrangements
Leslie Kaplan Mai 68, le chaos peut être un chantier
Nathalie Quintane Un oeil en moins

"La voix manquante", de Frédérique Berthet, Prix du Livre de cinéma 2018

Frédérique Berthet, a reçu mercredi 2 mai le Prix du Livre de cinéma 2018 pour son livre « La Voix manquante », publié aux éditions P.O.L dans la collection TRAFIC, décerné par le CNC Centre national du cinéma et de l’image animée, avec au jury :  Emmanuelle Devos, Salma Belabes, Rédactrice en chef - Ecran Total, François Busnel, journaliste - La Grande librairie – France 5, Marie-Laure Delorme, journaliste – Journal du dimanche, Vincent Monadé, Président du Centre National du Livre (CNL) Claire Ponty, Responsable des affaires publiques du groupe FNAC-Darty, Christian Thorel, libraire (« Ombres blanches » - Toulouse).

"Saufs riverains" d'Emmanuelle Pagano premier prix du roman d’écologie

Le premier prix du roman d’écologie (Pré), a été décerné, le 10 avril, à Saufs riverains, d’Emmanuelle Pagano (Ed. P.O.L).

Présidé par la romancière Alice Ferney, le jury de vingt-quatre personnes réunissait des écrivains (dont le prix Goncourt 2011, Alexis Jenni), des libraires et des étudiants issus du master de création littéraire de l’École supérieure d’art et design du Havre et de l’École nationale du paysage.

Le Traquet kurde, de Jean Rolin, Prix Vialatte

Le Traquet kurde, de Jean Rolin a reçu le Prix Alexandre Vialatte 2018 jeudi 5 avril. Le jury était composé de Jean Brousse, Laurence Cossé, Emmanuel Hoog (AFP), Philibert Humm (Paris-Match), Eric Neuhoff (Le Figaro), Elisabeth Philippe (L'Obs) et Pierre Vialatte. 

 

En avril aux éditions P.O.L et en librairie

Frédéric Boyer peut-être pas immortelle
Julie Douard La Chair des vivants
Kiko Herrero El Clínico

En mars aux éditions P.O.L et en librairie

Suzanne Duval L'Agente
Emmanuel Hocquard Le cours de Pise
Francis Tabouret Traversée
TRAFIC 105

En février aux éditions P.O.L et en librairie

Mathieu Bermann Un état d'urgence
Frédérique Berthet La Voix manquante
Jocelyne Desverchère Simon
Mary Dorsan Une passion pour le Y
Jacques Jouet La dernière France

Julie Wolkenstein Prix des Deux Magots

Julie Wolkenstein  Prix des Deux Magots 2018 pour son livre "Les Vacances". Le Prix des Deux Magots lui a été remis le 30 janvier. Le Jury du Prix des Deux Magots, présidé par Jean-Paul Caracalla, est composé de Sabine Audrerie, Jean Chalon, Jean-Luc Coatalem, Marie-Laure Delorme, Eric Deschodt, Louis Doucet, Pauline Dreyfus-Hennessy, Pierre Kyria, Gilles Lapouge, Etienne de Montety, Marianne Payot et Anne Pons.

En janvier 2018 et en librairie

Nathalie Azoulai Les Spectateurs
René Belletto Être
Nicolas Fargues Je ne suis pas une héroïne
Mathieu Lindon Rages de chêne, rages de roseau
Christine Montalbetti Trouville Casino
Jean Rolin Le Traquet kurde

En novembre aux éditions P.O.L et en librairie

Jean Paul Civeyrac, Rose pourquoi
Marc Cholodenko, je te fais un dessin
Harry Mathews, Le Jumeau solitaire
Christine Montalbetti, Le Bruiteur
Violaine Schwartz, J’empêche, peur du chat, que mon moineau ne sorte

En septembre aux éditions P.O.L et en librairie

Frédéric Boyer Là où le coeur attend
Charles Juliet Gratitude Journal IX
Joël Baqué La fonte des glaces 
Marie Darrieussecq Notre vie dans les forêts
Célia Houdart Tout un monde lointain
Martin Winckler Les Histoires de Franz
Julie Wolkenstein Les Vacances

La mort de Marie Depussé

Les éditions P.O.L ont la tristesse de faire part de la mort de Marie Depussé, le 15 août à Blois. Elle a publié cinq livres aux éditions P.O.L
Dieu gît dans les détails
Est-ce qu’on meurt de ça
Là où le soleil se tait
Qu’est-ce qu’on garde ?
Les morts ne savent rien

et avec Jean Oury A quelle heure passe le train? aux éditions Calmann-Levy, ainsi que Beckett corps à corps, aux éditions Hermann.

Charles Juliet Grand Prix de Littérature de l'Académie Française 2017

Charles Juliet Grand Prix de Littérature de l'Académie Française 2017, pour l'ensemble de son œuvre.

Fairy Tale, d'Hélène Zimmer Prix Marie-Claire

Fairy Tale, d'Hélène Zimmer Prix Marie-Claire du roman féminin 2017. Le jury était composé de Marianne, Mairesse, Anne Assous, Nina Bouraoui, Fabrice Gaignault, de Gilles Chenaille et de Peggy Heronneau.

En juin aux éditions P.O.L et en librairie

Jacques Dupin Discorde
Claude Lucas A gauche près de l'horloge
Christian Prigent Chino aime le sport
TRAFIC 102

Leslie Kaplan Grand Prix de la SDGL 2017 pour l'ensemble de son oeuvre

 Leslie Kaplan lauréate du Grand Prix de la SGDL 2017, pour l'ensemble de son oeuvre. Nous sommes fiers de couronner Leslie Kaplan dont les livres ont contribué à changer notre regard sur le réel, et peut-être même notre ciel.

Marie Sellier

Ce prix sera décerné  à la SGDL, lundi 19 juin à 19h30 en présence des auteurs membres du jury présidé par Corinna Gepner :

Mohammed Aïssaoui, Gérald Aubert, Christiane Baroche, Jean Claude Bologne, Mathieu Brosseau, Belinda Cannone, Evelyne Châtelain, G.O. Châteaureynaud, Sophie Chauveau, Fabrice Colin, Edith de Cornulier, Chantal Danjou, Christophe Deleu, Pierrette Fleutiaux, Françoise Henry, Emmanuelle Heidsieck, Mathias Lair, Dominique Le Brun, Laure Limongi, Véronique Ovaldé, Marie Sellier, Mathieu Simonet, Carole Zalberg.

                                                                                                                        

Rebecca Lighieri Prix Littéraire de la Ville d'Arcachon

"Les Garçons de l'été", de Rebecca Lighieri, alias Emmanuelle Bayamack-Tam, Prix Littéraire de la Ville d'Arcachon, decerné dans le cadre de La Plage aux Ecrivains.

En mai aux éditions P.O.L et en librairie

Suzanne Doppelt Vak spectra
David Lespiau équilibre libellule niveau
Anne Portugal et comment nous voilà moins épais
Serge Daney L'Amateur de tennis #formatpoche

Pierric Bailly,Prix Blù / Jean-Marc Roberts

Pierric Bailly, a reçu hier soir le premier Prix Blù / Jean-Marc Roberts pour "L'Homme des bois". Au jury : Capucine Ruat, Didier Barbelivien, Philippe Claudel, Brigitte Giraud, Justine Lévy, Erik Orsenna, Sandrine Kiberlain, Marie Modiano, Jean-Marie Ozanne, Florence Viala. Le Prix Blù/Jean-Marc Roberts a été crée en hommage à Jean-Marc Roberts. "L'Homme des bois", de Pierric Bailly est publié aux éditions P.O.L et en librairie

En avril et en librairie

Nicolas Bouyssi Histoire brève et complète d'une soirée sur l'île
Jacques Jouet Le Bourgeois versifié
Jean-Benoît Puech Jordane et son temps
Jean-Louis Schefer L'Image et l'occident
 

En mars 2017 et en librairie

Maud Basan Tout l'été
Nicolas Fargues & Iegor Gran Ecrire à l'élastique
François Matton Exercices de poésie pratique
Philippe Michard Le Portrait de Simonetta Vespucci
Hélène Zimmer Fairy Tale
TRAFIC 101

En février 2017 aux éditions P.O.L et en librairie

Pierric Bailly L'Homme des bois
Mika Biermann Sangs
Mircea Cartarescu Nostalgie
Valère Novarina Voie négative
Patrick Varetz Sous vide

Harry Mathews est mort.

Les éditions P.O.L ont la tristesse d'annoncer la mort d'Harry Mathews, le 25 janvier 2017, à Key West (USA). Il avait 86 ans.

Harry Mathews est né à New-York en 1930. Il étudie musique et musicologie à Harvard, dont il est diplômé en 1952. Il vient en France la même année afin de poursuivre ses études musicales qu’il abandonne peu de temps après pour se consacrer à la littérature. Il publie ses premiers poèmes en revue en 1956 et  entreprend d’écrire son premier roman en 1958 à la suite de la découverte de Raymond Roussel. En 1961 il fonde la revue Locus Solus avec trois poètes newyorkais (dont John Ashbery, qui devient un ami proche). En 1970 il fait la connaissance de Georges Perec, qui deviendra lui aussi un très cher ami et grâce à qui il entre à l’Oulipo en 1973. Il partage alors sa vie entre la France et les États-Unis où, à partir de 1978 il enseigne de façon intermittente dans plusieurs universités américaines.
 
Harry Mathews était marié à l’écrivain Marie Chaix qui a été aussi, à plusieurs reprises, sa traductrice en français.
 
Harry Mathews qui a donné plusieurs textes à la Bibliothèque oulipienne a publié onze livres  aux éditions P.O.L : Plaisirs singuliers (1983), Le Verger (1986), Cigarettes (1988), Le Naufrage du stade Odradek (1990), Cuisine de Pays (1991), 20 lignes par jour (1994), Le journaliste (1997), Les verts champs de moutarde de l’Afghanistan (1998), Sainte-Catherine (2000), Ma vie dans la CIA ( 2005) Le Cas du Maltais persévérant (2013). La traduction par Laurence Kieffé de Le Jumeau solitaire, qui sera son dernier roman, venait d’être remise aux éditions P.O.L.

Hubert Lucot est mort.

Les éditions P.O.L ont la tristesse d’annoncer la mort d’Hubert Lucot dans la nuit du 18 janvier à Paris. Il avait 81 ans.

Hubert Lucot est né en 1935 à Paris. Il se ressent écrivain dès l’âge de 8 ans (Au pays des hommes rouges, roman ethnographique, 1943) mais il a publié son premier livre à 45 ans. Après de nombreux poèmes, il écrit des livres brefs dans les années 1960 : Crin, Absolument, jac Regrouper et Information. En 1970-1971, il compose Le Grand Graphe, livre d’une seule page aux phrases entrecroisées. Cette oeuvre de douze m2 donnera lieu à une version linéaire d’une centaine de pages (en 1975). La page et le livre seront publiés par Tristram en 1990. En 1975 Hubert Lucot compose un graphe semi-linéaire : Autobiogre d’A.M. 75 (Hachette/P.O.L, 1980 ; réédition P.O.L, 2013). Dès lors il intègre la technique « graphe » (qui assemble dans une perspective unique de nombreux plans spatiaux et temporels) à l’écrit classique, mêlant ainsi plusieurs genres : le roman, le poème et le journal intime. Se succèdent Phanées les nuées (Hachette/P.O.L, 1981), Langst (P.O.L, 1984), Simulation (Imprimerie nationale, 1990), Sur le motif (P.O.L, 1995), Probablement (P.O.L, 1999), Frasques (P.O.L, 2001), Opérations (P.O.L, 2003), Opérateur le néant (P.O.L, 2005), Recadrages (P.O.L, 2008), Allègement (P.O.L, 2009), Le Noyau de toute chose (2008).
Deux œuvres méritent pleinement le nom de roman : Les Voleurs d'orgasmes (P.O.L, 1998) et Le Centre de la France (P.O.L, 2006). Deux essais interrogent l'art : Bram ou Seule la peinture (Maeght, 1994) et Le Noir et le Bleu, Paul Cézanne (Argol, 2006). Un recueil d'aphorismes pourfend la « langue de bois » médiatique et politique : Grands Mots d'ordre et petites phrases pour gagner la présidentielle (P.O.L, 2007). Plus qu'un journal, Je vais, je vis (P.O.L, 2013) est un récit suivi, dans le même registre, par Sonatines de deuil (P.O.L 2015) et La Conscience (P.O.L 2016). Il venait de terminer A mon tour, à paraître.

En janvier et en librairie

Rebecca Lighieri Les Garçons de l'été 3 janvier
Valérie Mréjen Troisième Personne 3 janvier
Emmanuelle Pagano Saufs riverains 3 janvier
Christophe Carpentier Le Temps imaginaire 12 janvier
Michel Manière Journal d'un silence 12 janvier
Charles Juliet Lueur après labour #formatpoche 19 janvier

En décembre et en librairie

Liliane Giraudon L'amour est plus froid que le lac
Jean-Jacques Viton cette histoire n'est plus la nôtre mais à qui la voudra
TRAFIC 100

Nina Yargekov Prix de Flore

Nina Yargekov a reçu Prix de Flore pour son livre "Double nationalité" au Café de Flore, à Paris, le 8 novembre 2016. Le jury, présidé par Frédéric Beigbeder, est composé de Jacques Braunstein, Manuel Carcassonne, Carole Chrétiennot, Michèle Fitoussi, Jean-René Van Der Plaetsen, François Reynaert, Jean-Pierre Saccani, Bertrand de Saint-Vincent, Christophe Tison, Philippe Vandel et Arnaud Viviant.
 

En novembre et en librairie

Joël Baqué La mer c’est rien du tout
Raymond Bellour Pensées du cinéma
Hubert Lucot La Conscience
Dominique Meens Mes Langues ocelles
Nathalie Quintane Que faire des classes moyennes ?

 

 

En octobre et en librairie

Bertrand Belin Littoral
Raymond Bellour Pensées du cinéma
Elsa Boyer Neko Café
Jocelyne Desverchère Première à éclairer la nuit
Pierre Patrolin Voyage au centre

Rentrée littéraire aux éditions P.O.L et en librairie

(en librairie le 18 août)
Santiago H. Amigorena Les Premières Fois
Mathieu Bermann Amours sur mesure
Frédéric Boyer Yeux Noirs
Christine Montalbetti La vie est faite de ces toutes petites choses
(en librairie le 8 septembre)
Nina Yargekov Double nationalité
Charles Juliet Rencontres avec Bram Van Velde #formatpoche

Bernard Noël Grand Prix de Poésie de l'Académie française 2016

Bernard Noël Grand Prix de Poésie de l'Académie française 2016 pour l'ensemble de son oeuvre poétique

En juin et en librairie

Rémi Froger Planches
TRAFIC 98

 

En mai et en librairie

Frédéric Forte Dire ouf
Pierre Glendinning Scènes
Christian Prigent Les Amours Chino
Claude Royet-Journoud La Finitude des corps simples

 

En avril et en librairie

Pierre Alferi Brefs
Dennis Cooper Le Fol Marbre
Gérard Gavarry Leucate Univers
Marco Lodoli Grand Cirque déglingue
Jean-Louis Schefer Squelettes et autres fantaisies

 

En mars et en librairie

Nicolas Bouyssi Décembre
Marie Darrieussecq Être ici est une splendeur, vie de Paula M. Becker
Alexander Kluge Chronique des sentiments, tome I
Mathieu Lindon Je ne me souviens pas
Charles Pennequin Les Exozomes
Jean Rolin Peleliu
Trafic 97

En février 2016 et en librairie

Olivier Cadiot Histoire de la littérature récente, tome I
Emmanuel Carrère Il est avantageux d’avoir où aller
Marc Cholodenko Il est mort ?
Iegor Gran Le Retour de Russie
Patrice Robin Des bienfaits du jardinage
Martin Winckler Abraham et fils

La mort d'Emmanuel Darley

Les éditions P.O.L ont la tristesse d'annoncer la mort d'Emmanuel Darley. Son premier roman Des petits garçons a été publié en 1993 aux éditions P.O.L. Il a publié ensuite Un Gâchis, Verdier, Un des malheurs,Verdier, Le bonheur, Actes Sud, ainsi que beaucoup de pièces de théâtre, notamment aux éditions Actes-Sud.

En janvier 2016 et en librairie

Pierric Bailly L'Étoile du Hautacam
Christophe Carpentier Le Mur de Plank
Jean Frémon Calme-toi, Lison
Leslie Kaplan Mathias ou la révolution
Patrick Lapeyre La Splendeur dans l'herbe
Bertrand Schefer Martin
 

Nathalie Azoulai Prix Médicis

Nathalie Azoulai  Prix Médicis 2015 pour "Titus n'aimait pas Bérénice".  Le prix a été decerné au premier tour jeudi 5 novembre au restaurant La Méditerranée (Paris). Le jury est composé de Emmanuelle Bernheim Michel Braudeau Dominique Fernandez  Anne F. Garréta Patrick Grainville Frédéric Mitterrand Christine de Rivoyre Alain Veinstein et Anne Wiazemski

Vendredi 13 novembre 2015, mémorial par Frédéric Boyer

Je ne renoncerai pas à aimer ce que j’aime.

Je ne renoncerai pas à effacer mes haines.

Je ne renoncerai pas au plaisir de vivre les uns parmi les autres.

Je ne renoncerai pas à boire un verre en terrasse, à écouter de la musique en concert, à rire et à parler de tout avec tous.

Je ne renoncerai pas à essayer d’aimer mes ennemis. Coûte que coûte.

Je ne renoncerai pas à lire, à aller au théâtre, au cinéma, à danser.

Je ne renoncerai pas à la démocratie, à ses faiblesses, à ses emmerdements, à sa grandeur.

Je ne renoncerai pas à la raison.

Je ne renoncerai pas à la déraison.

Je ne renoncerai pas à défendre la fragilité où qu’elle soit.

Je ne renoncerai pas à boire de l’alcool.

Je ne renoncerai pas à la diversité des cultures.

Je ne renoncerai pas à dire que la pire idolâtrie est de justifier notre propre violence comme manifestation ou volonté divine.

Je ne renoncerai pas à l’entière liberté des artistes.

Je ne renoncerai pas à renoncer à la violence.

Je ne renoncerai pas à voyager partout dans le monde.

Je ne renoncerai pas à défendre tous les blasphémateurs.

Je ne renoncerai pas à l’amour physique.

Je ne renoncerai pas à dénoncer les crimes nombreux de ma civilisation.

Je ne renoncerai pas aux autres.

Je ne renoncerai pas à aimer ce que je ne comprends pas.

Je ne renoncerai pas à lire le Coran.

Je ne renoncerai pas à la consolation.

Je ne renoncerai pas à la séduction.

Je ne renoncerai pas à l’Histoire.

Je ne renoncerai pas à la curiosité.

Je ne renoncerai pas à me baigner nu dans la mer.

Je ne renoncerai pas à aimer mes frères musulmans.

Je ne renoncerai pas à critiquer toute forme de fondamentalisme religieux.

Je ne renoncerai pas à mes émotions.

Je ne renoncerai pas à la fraternité.

Je ne renoncerai pas à une vérité relative.

Je ne renoncerai ni aux baisers ni aux caresses.

Je ne renoncerai pas au devoir d’accueillir chez nous les réfugiés, tous les réfugiés.

Je ne renoncerai pas à dire que si Dieu existe, il s’est fait chair pour être toujours avec les victimes.

Je ne renoncerai pas à la nudité.

Je ne renoncerai pas aux fictions.

Je ne renoncerai pas à dire qu’il n’existe pas de langue sacrée.

Je ne renoncerai pas aux images.

Je ne renoncerai pas à l’Europe.

Je ne renoncerai pas à la transgression.

Je ne renoncerai pas à nos faiblesses coupables.

Je ne renoncerai pas à me demander comment nous en sommes arrivés là.

Je ne renoncerai pas à l’infini des possibilités ouvertes qui constituent l’effectivité de ce monde.

Je ne renoncerai pas à reconnaître m’être trompé souvent.

Je ne renoncerai pas à  la tristesse.

Je ne renoncerai pas à  la joie.

Je ne renoncerai pas à l’esprit critique.

Je ne renoncerai pas à ma passion du foot.

Je ne renoncerai pas à me dire chrétien.

Je ne renoncerai pas aux vanités.

Je ne renoncerai pas à philosopher.

Je ne renoncerai pas à dénoncer les inégalités monstrueuses de notre monde, l’extrême pauvreté, les injustices.

Je ne renoncerai pas aux explorateurs.

Je ne renoncerai pas à me prendre les pieds dans le tapis.

Je ne renoncerai pas à écrire.

Je ne renoncerai pas au peu que nous sommes.

Je ne renoncerai pas au langage.

Je ne renoncerai pas au doute.

Je ne renoncerai pas au désespoir.

Je ne renoncerai pas à la sauvage douleur d’être un homme.

Frédéric Boyer

 

Frédéric Boyer dans La Croix

Je voudrais pouvoir prononcer des paroles de consolation. La consolation véritable s’oppose au gaspillage, à celui de la force et de la vengeance. Elle déplaît souvent parce qu’elle est économe. C’est-à-dire que toute consolation véritable redonne de la valeur, de la dignité, à ce qui pourrait nous apparaître, dans l’épreuve et l’abomination, des riens sans force, sans consistance.  Tout ce qui fait le sel d’une vie. La consolation tient à ce peu dans lequel l’épreuve nous abandonne parce qu’elle sait que ce peu fait patiemment la valeur d’une existence quand cette existence se trouve dévastée précisément par l’horrible prodigalité du mal, de la violence. Nous faisons aujourd’hui l’expérience de notre impuissance individuelle et collective face à l’horreur des récents massacres. Nous prenons conscience de notre faiblesse que certains n’hésitent pas à qualifier de coupable. Or je voudrais dire que c’est l’expérience tragique de cette impasse et de la faiblesse de notre position qui révèle un aspect essentiel de ce qu’est notre situation éthique face au mal. Cette impasse précisément est toute notre valeur. Le peu auquel nous devons tenir. C’est sans aucun doute, dans les temps qui viennent, notre épreuve la plus décisive : tenir au peu de notre valeur. Il n’y a pas de mesure à ce peu de valeur. Il reste, dans nos cœurs, inquantifiable. Il échappe à toute évaluation. Tenir à ce que nous sommes c’est tenir à ce peu. Mais jusqu’où porter le travail de la consolation ? Jusqu’à ce moment où nous acceptons de ne pas diaboliser notre ennemi, parce que notre ennemi est sans doute aussi l’objet de notre consolation.  «Aimez vos ennemis, priez pour ceux qui vous pourchassent» (Matthieu, 5, 44). Notre doute est immense. Notre difficulté, voire notre refus de comprendre est à la mesure de notre souffrance. Mais si nous ne prenons pas soin en nous-mêmes de ces paroles scandaleuses aujourd’hui, si nous ne comprenons pas qu’elles sont, elles aussi, tout le peu qui nous reste, alors «le sang du Christ deviendra de la cire à cacheter», pour reprendre les mots de Pier Paolo Pasolini. De la cire à cacheter nos existences effrayées. Nous ne pouvons effacer de nos cœurs la sauvage douleur d’être des hommes. Nous ne sommes pas nous-mêmes sans obscurs agissements. Mais cette fragile conscience-là est notre grandeur. La nature de la démocratie elle-même est de se trouver en crise perpétuelle, en interrogation sur sa propre raison et son fonctionnement. Il n’y a, nous le savons, de démocratie que d’accepter notre propre maladresse à nous entendre, que de reconnaître la fragilité de nos valeurs. Eux, les assassins, prétendent avoir attaqué nos valeurs. Je veux savoir qui leur aura mis dans le crâne ce destin de mort et qui aura fait d’eux ces perdants terrestres qui s’imaginent en vainqueurs célestes en échafaudant une revanche fantasmée contre ce qu’ils appellent «les valeurs occidentales», frappant le peu que nous sommes, notre jeunesse, notre faiblesse, attaquant notre fragilité pour mieux dénoncer notre force ? Beaucoup s’interrogent : quelle autorité, finalement, nous aura manqué ? Ce n’est pas l’autorité de la force, je ne le crois pas, mais celle qui garantit l’appartenance à un même monde, et surtout qui nous fait grandir ensemble. Notre tâche aujourd’hui devant l’horreur, c’est l’invention de ce qui nous augmente et non pas de ce qui nous retranche, de ce qui nous sépare. L’autorité (de augeo, en latin, faire croître, accroître) est ce qui nous élève et qui nous accroît. On ne peut vivre ensemble sans autorité, c’est-à-dire on ne peut vivre ensemble sans la garantie de nous agrandir, de nous élever ensemble. Un autre effacement est moins perceptible, celui du sentiment tragique de l’existence. Certes, il n’y a d’autre vérité aimable que le plaisir d’être en vie les uns parmi les autres, mais cette vérité, précisément parce qu’elle est vraie, s’accompagne toujours du risque de sa destruction. Ceux qui se jettent sur les chemins de l’effroi et d’une hypothétique vengeance ont perdu cette conscience-là, et perdent alors le sentiment tragique de leur propre humanité. C’est à cet endroit que revient un mot lointain, un mot ancien qui nous est jeté à la figure par les revendications des tueurs : idolâtrie. Mais qui sont les idolâtres sinon ceux-là mêmes qui exhibent un refoulé sacralisé, un substrat de violence pour se délivrer de la tâche d’avoir à penser leur condition précaire, le peu qu’ils sont ? Alors apparaît la pire idolâtrie : l’illusion de la toute-puissance. Une religion, expliquait Simone Weil, utilisée pour «représenter la divinité comme commandant partout où elle en a le pouvoir est fausse. Même si elle est monothéiste, elle est idolâtre.» La pire idolâtrie justifie notre violence comme manifestation ou volonté divine. Je me souviens que mon ami le bibliste Paul Beauchamp écrivait que pour « en finir avec le mal », il fallait donner du temps à la compréhension. Un temps pour comprendre le pire parce que le Diable revient toujours au moment précis où l’intelligence cesse devant la force.

FB

Lise Charles Mention Spéciale du Prix Wepler

Lise Charles Mention Spéciale du Prix Wepler pour Comme Ulysse, remis lundi 9 novembre à la Brasserie Wepler

En octobre 2015 et en librairie

François Matton Oreilles Rouges et son maître
Bernard Noël La Comédie intime
Violaine Schwartz  Comment on freine ?
Lamia Ziadé Ô nuit, Ô mes yeux
  

  

Rentrée de septembre, aux éditions P.O.L et en librairie

Nathalie Azoulai Titus n'aimait pas Bérénice
Lise Charles Comme Ulysse
Mary Dorsan Le présent infini s'arrête
Nicolas Fargues Au pays du p'tit

Edouard Levé Oeuvres #formatpoche

TRAFIC 95

Karpathia de Mathias Menegoz, Prix Emmanuel Roblès 2015

Karpathia de Mathias Menegoz a reçu le Prix du premier roman Emmanuel Roblès 2015 à Blois.

Célia Houdart Prix de la Ville de Deauville Livres & Musiques 2015

Gil de Célia Houdart a reçu le Prix de la Ville de Deauville Livres & Musiques 2015

Christine Montalbetti Prix Henri Quéffelec Livre & Mer 2015

Christine Montalbetti Prix Henri Quéffelec Livre & Mer 2015 pour son livre Plus rien que les vagues et le vent. Le prix lui a été remis à Concarneau lors du Festival Livre & Mer.

Plus rien que les vagues et le vent de Christine Montalbetti a déjà reçu le Prix Franz Hessel.

Christine Montalbetti Prix Franz Hessel

Le Prix Franz Hessel 2014 est attribué à Christine Montalbetti pour Plus rien que les vagues et le vent (P.O.L, 2014) & Esther Kinsky pour Am Fluß (Matthes & Seitz Berlin, 2014) et
 Depuis 2010, le Prix Franz Hessel, conçu par la Villa Gillet (Lyon, France) et la Fondation Genshagen (dans le Land
de Brandebourg, à côté de Berlin) récompense deux jeunes auteurs de fiction, l’un allemand et l’autre français,
non traduits dans l’autre langue, et dont le texte a été publié, de préférence, l’année précédente. Ce prix est doté
de 10 000 €. La Villa Gillet et la Fondation Genshagen s’engagent à favoriser la traduction des deux ouvrages en
Allemagne et en France. Une résidence est également proposée aux lauréats au château de Genshagen.
Le jury franco-allemand : Nils C. Ahl, Thorsten Dönges, Francesca Isidori, Hans-Peter Kunisch, Christine de Mazières,
Petra Metz, Augustin Trapenard, Ulrike Vedder et Guy Walter.

Nous sommes Charlie, par Marie Darrieussecq

Je ressens aujourd’hui la même sidération qu’en 2001 face à l’absence des tours du World Trade Center. Parce qu’ils nous ont pris quelque chose. Un monument. C’est la première fois. Nous sommes touchés dans nos symboles les plus fondamentaux. Charlie-Hebdo est un trésor national.

A l’heure où j’écris, personne ne sait comment Charlie va pouvoir sortir la semaine prochaine. Je lis le dernier numéro et la moitié des signataires sont morts. Je vois le journal se vider sous mes yeux. Je pleure comme devant un mort aimé. Les terroristes tentent d’effacer un journal. De le décapiter. Vais-je prendre la relève et écrire à mon tour dans Charlie ? Face à mes trois jeunes enfants, je me pose la question. La réponse est oui, forcémént, mais la terreur est là.

On l’appelle « Charlie ». Comme un vieux copain. Mon père lit Charlie depuis les années 70. Avant, l’hebdomadaire satirique s’appelait Hara Kiri. En 1970, il a été interdit après une couverture provocante (et très drôle) sur la mort du Général de Gaulle. Le journal s’est refondé sous le nom de Charlie-Hebdo.

J’ai appris beaucoup de choses dans Charlie dès mes cinq ou six ans. Ce n’était pas du tout un journal pour enfants. J’ai appris sur le sexe, bien sûr, et aussi sur les valeurs citoyennes, et sur le droit de se moquer de tout avec esprit. J’ai appris que je vivais dans l‘insolent pays de Voltaire. J’ai appris sur le féminisme tout en regardant, éberluée, des dessins où des machos palpaient le cul des femmes. J’ai appris sur la laïcité avec des dessins où des curés sodomisaient des enfants. J’ai appris ce qu’était le fascisme, et le racisme, et l’antisémitisme, et l’homophobie, en regardant des dessins merveilleusement « inappropriés », mot qui n’existait pas encore. Tous les dessins de Charlie sont choquants. Et provoquent, à l’âge adulte, un rire énorme, salutaire, une hygiène publique décapante.

Le sous-titre de Charlie-Hebdo est « journal irresponsable ». C’est un journal très coloré, d’apparence désordonnée, mais organisé en rubriques. Pas de pubs, uniquement des dessins et des textes. Le Charlie de cette semaine, daté du 7 janvier, montre en couverture une grande caricature de Houellebecq avec son roman polémique, « Soumission », qui décrit une France du futur dirigée par un gouvernement islamique... L’article est signé Bernard Maris, un économiste brillant qui disait : « Oublier Freud en économie c’est comme oublier Einstein en physique ». Bernard Maris a été assassiné. J’aimais beaucoup aussi la chronique de la psychanalyste Elsa Cayat. Son dernier article s’intitule « Noël, ça fait vraiment chier ». Elsa a été assassinée. La page « Débat » porte sur l’existence de Jésus ; l’article, en deux colonnes pour ou contre, est comique et aussi d’une grande hauteur théologique. Au centre de la page, un dessin de Tignous. Tignous a été assassiné. Des nonnes défilent avec une relique du Christ : c’est son téléphone portable. Preuve supplémentaire de son existence, elles affirment qu’il contient le numéro de la Vierge Marie.

Autre rubrique, « la Fatwa de la semaine » est un appel à la mort… des branches de lunettes, qui ne tiennent jamais. Cette aimable pochade est signée Charb, le patron du journal. Il a été assassiné. Sa tête était mise à prix depuis des années sur plusieurs sites islamistes. Les assaillants ont crié « Où est Charb ? Où est Charb ? » en entrant dans la rédaction. Son dernier dessin, dans le journal, est stupéfiant. On y voit un extrémiste armé, barbu, l’air fou, annonçant des attentats avant la fin janvier comme on annonce ses voeux. Tous les réseaux sociaux parlent de « prémonition », mais Charb dessinait sans cesse des dessins de ce genre, dénonçant non pas une religion, mais tous les fanatiques. Le dernier dessin d’Honoré montre aussi un islamiste présentant ses vœux, « et surtout la santé ». Honoré a été assassiné.  Enfin un dessin ironise sur le crash de l’avion d’Air Asia, car Charlie n’a pas non plus le respect des victimes. Charlie se rit des morts comme il rit de tout, Charlie aurait fait des blagues sur sa propre mort, sur l’attentat lui-même, et les survivants le feront peut-être.

On sort de la lecture de Charlie à neuf, soulagé de la bêtise du monde. On en ressort comme après un fou rire ou une crise de sanglots, car Charlie est aussi un journal mélancolique et philosophique. Wolinski, figure légendaire du dessin satirique, assassiné mercredi à l’âge de 80 ans, disait : « Un humoriste ne peut pas croire en Dieu. L'humoriste lutte contre la fabrication de légendes qui cherchent à expliquer les mystères inexplicables. » Son dernier dessin montre une troublante envolée, avec la phrase (dans la bouche de Hollande) : « Est-ce le bon chemin ? Je ne saurai qu’à la fin ».

Les dessins de Charlie peuvent aussi être gentils et potaches, avec un côté enfantin dans l’indifférence aux bonnes manières, dans la joie et la farce, dans le rêve. Et Cabu, l’autre monument du dessin d’humour, Cabu le pacifiste, Cabu qui ressemblait, à 76 ans, à son célèbre personnage du Grand Duduche, un adolescent lunaire, Cabu a été assassiné après un mignon dernier dessin qui moque François Hollande et la gauche, dans le personnage du chien du président.

C’est quand j’ai appris que ces deux là étaient morts, Cabu et Wolinski, que j’ai pleuré. Que c’est devenu vrai. Nous les connaissions tous si bien. Dans de multiples journaux de gauche et de droite, à la radio, à la télé, depuis cinquante ans ils nous accompagnent et nous font rire.

L’humour sauve le monde. L’humour nous libère de l’esprit de sérieux et de ses dangers. Charlie manie l’humour comme une arme, mais c’est une arme qui ne tue pas. Les types qui ont assassiné dix journalistes et deux flics en criant Allah Ouakbar manquaient d’humour, cette chose là est sûre.

En 2007, Charlie a publié des caricatures de Mahomet. « Il faut voiler Charlie-Hebdo », criaient en couverture un pape, un rabbin et un ouléma. Le journal reproduisait aussi les douze dessins parus dans Jyllands Posten au Danemark. Plusieurs associations musulmanes ont porté plainte pour « injure aux musulmans » (aujourd’hui, toutes les grandes voix musulmanes en France condamnent officiellement l’attentat). Sarkozy et Hollande, sans cesse brocardés par Charlie, ont pris la parole pour le défendre au nom de la liberté d’expression. Hollande est venu témoigner en personne, il était alors premier secrétaire du Parti Socialiste, et Sarkozy était ministre de l’intérieur, donc ministre du culte. La justice a donné raison au journal, estimant que les dessins visaient "clairement une fraction et non l'ensemble de la communauté musulmane". La notion de blasphème n’a rien à faire en démocratie. Le blasphème est du domaine du sacré, la liberté d’expression est du domaine de la raison. Aujourd’hui Salman Rushdie rend hommage à Charlie Hebdo.

En novembre 2011, malgré les menaces, Charlie Hebdo publie un numéro spécial rebaptisé « Charia hebdo » avec, en une, un Mahomet en larmes débordé par les islamistes : « C’est dur d’être aimé par des cons ». 400 000 exemplaires sont vendus, un record pour le journal. En 2012 un incendie criminel les oblige à changer de locaux et à vivre sous protection policière. Et ils ont dû en voir de toutes les couleurs, les flics, dans cette rédaction qui se moquait de tout ce qui représente l’ordre bourgeois, la respectabilité, la propriété privée, la « morale ». « En un an, on en a épuisé une vingtaine », déclarait Charb (au Monde, en septembre 2012).

Dans cette interview, Charb disait aussi : "Je n'ai pas de gosses, pas de femmes, pas de voiture, pas de crédit. C'est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux".

"Nous sommes Charlie", par Marie Darrieussecq (écrit pour le journal suédois Dagens Nyheter)

 

Mathias Menegoz Prix Interallié 2014

Karpathia de Mathias Menegoz lauréat du Prix Interallié 2014 décerné par le jury composé de  Philippe Tesson (président), Éric Neuhoff, Jacques Duquesne, Stéphane Denis, Florian Zeller, Christophe Ono-dit-Biot, Serge Lentz, Éric Ollivier, Jean-Marie Rouart, Philippe Tesson, et Nelly Allard, lauréate de l'an passé.
 

Claude Ollier est mort.

Claude Ollier est mort. Il avait 91 ans. Il a publié aux éditions P.O.L 21 livres : Cinq contes fantastiques (2013) Simulacre (2011) Cahier des fleurs et des fracas (2009) Hors-Champ (2009) Wert et la vie sans fin (2007) Qatastrophe (2004) L'Échec de Nolan (2004) Réminiscence (2003) Navettes (2002) Niellures (2002) Mon double à Malacca (2001) Préhistoire (2001) Wanderlust et les Oxycèdres (2000) Obscuration (Déconnection) (1999) Missing (1998) Fuzzy Sets (1997) Aberration (1997) Our ou Vingt ans après (1996) Outback ou l'Arrière-monde (1995) Enigma (1995)  Cité de mémoire entretien avec Alexis Pelletier (1996).

Alain Guiraudie Prix Sade 2014

Le Prix Sade 2014 a été attribué à Alain Guiraudie pour son premier roman Ici commence la nuit qui vient de paraître aux éditions P.O.L. Le jury du prix Sade est composé de :
- Catherine Corringer, cinéaste
- Marie L., écrivain et photographe
- Catherine Millet, écrivain et rédactrice en chef d’Artpress
- Ruwen Ogien, philosophe, directeur de recherches au CNRS
- Emmanuel Pierrat (Président du jury), avocat et écrivain
- Catherine Robbe-Grillet, écrivain
- Jean Streff (Secrétaire Général du prix), écrivain
- Laurence Viallet, éditrice et traductrice.
Une oeuvre de Richard Texier lui a été remis.

Créé en 2002, le Prix Sade est la réunion d’auteurs, d’éditeurs et autres artistes pour la célébration du libertarisme contemporain. La remise du Prix Sade a valeur de reconnaissance et d'hommage pour un singulier et honnête homme, selon la définition de son siècle. Un authentique libéral qui sera parvenu, par delà les vicissitudes de la Révolution et l'emprise de l'ordre moral, à défaire les carcans de la littérature comme ceux de la politique.

Violaine Schwartz Prix "Eugène Dabit du roman populiste 2013"

Violaine Schwartz a reçu le  Prix "Eugène Dabit du roman populiste 2013" pour son livre Le Vent dans la bouche.

Le Vent dans la bouche est une vie de Frehel.

Le Jury du Prix Eugène Dabit est composé de François Boucq, Natacha Boussaa, Patrick Braouezec, François Cavanna, Joseph Da Costa, Nicky Fasquelle, Dan Franck, Véronique Goby, Philippe Haumont, Xavier Houssin, Michèle Lesbre, Michel Quint, Patrick Rambaud, Akli Tadjer, Georges Wolinski.

Eugène Dabit a notamment écrit Hôtel du nord.

Marie Darrieussecq Prix des Prix 2013

Marie Darrieussecq  a remporté le Prix des Prix 2013 pour le livre qui lui avait valu le Prix Médicis en novembre dernier, Il faut beaucoup aimer les hommes. Elle a obtenu 5 voix, contre 3 à Christophe Ono-Dit-Biot (Plonger, Gallimard, Prix de l’Académie Française) et 2 à Pierre Lemaitre (Au revoir là-haut, Albin Michel, Prix Goncourt).
Réuni le 12 décembre au soir sous la présidence de son fondateur Pierre Leroy, le jury rassemblait autour de lui :
- Christine Albanel, Directrice Exécutive d’Orange, ancienne Ministre de la Culture et de la Communication ;
- Alexandre Bompard, Président Directeur Général de la FNAC ;
- Marie-Laure Delorme, Journaliste, Chef de la Rubrique « Livres » du Journal du Dimanche ;
- Nicolas Demorand, Directeur de la publication du journal Libération ;
- Marie Drucker, Journaliste et animatrice de télévision ;
- Rémy Pflimlin, Président Directeur Général de France Télévisions ;
- Bruno Racine, Président de la Bibliothèque Nationale de France ;
- Alain Seban, Président du Centre Pompidou ;
- Alain Terzian, Producteur de cinéma, Président de l’Académie des Césars.
Le jury est heureux de couronner le plus beau livre d’une romancière qui construit peu à peu une œuvre véritable. Racontant ici une histoire de passion amoureuse, Marie Darrieussecq réussit brillamment à renouveler un thème atemporel avec une écriture et un style parfaitement maitrisés.

Charles Juliet, Prix Goncourt de la poésie/Robert Sabatier

Le Prix Goncourt de la Poésie a été décerné à Charles Juliet, pour l'ensemble de son œuvre, par l'Académie Goncourt mardi 3 décembre. Le jury du Prix Goncourt est composé d’Edmonde Charles-Roux, présidente du jury, Didier Decoin, Bernard Pivot, Tahar Ben Jelloun, Patrick Rambaud, Régis Debray, Pierre Assouline, Philippe Claudel, Paule Constant.
Le Prix a été baptisé en 2012 : Le Goncourt de la poésie/Robert Sabatier.  

Marie Darrieussecq, Prix Médicis 2013

Marie Darrieussecq a reçu le Prix Médicis 2013 pour son livre Il faut beaucoup aimer les hommes au premier tour de scrutin. Le jury du prix Médicis est composé d’Anne F. Garréta, Emmanuelle Bernheim, Michel Braudeau, Alain Veinstein, Christine de Rivoyre, Anne Wiazemsky, Dominique Fernandez, Patrick Grainville, et Frédéric Mitterrand.

Jean Rolin Prix de la Langue Française

Jean Rolin Prix de la Langue Française 2013.

Le jury du prix, présidé par Danièle Sallenave etait composé de Franz-Olivier Giesbert, Patrick Rambaud, Tahar Ben Jelloun, Paule Constant, Laure Adler, Paula Jacques et Jean-Noël Pancrazi. Le prix de la langue française est doté de 10 000 € par la Ville de Brive (Corrèze). En 2011 le prix avait été remis à Emmanuel Carrère

 

Ormuz de Jean Rolin vient de paraître aux éditions P.O.L

Rentrée de septembre chez P.O.L et en librairie

En septembre chez P.O.L et en librairie

Marie Darrieussecq  Il faut beaucoup aimer les hommes
Paul Fournel Jason Murphy
Iegor Gran L'Ambition
Jean Rolin Ormuz

Marco Lodoli Les Promesses (tradutit de l'italien par Louise Boudonnat)

Limonov d'Emmanuel Carrère, prix Européen de Littérature 2013

Au Pays-Bas, Emmanuel Carrère a reçu le "Europese Literatuurprijs 2013", ainsi que ses traductrices en hollandais Katelijne De Vuyst et Katrien Vandenberghe. Limonov est publié par "De Bezige Bij Antwerpen". Limonov d'Emmanuel Carrère avait déjà reçu le Prix Renaudot, le Prix de la Langue Française, et le Prix des Prix. Il est publié aux éditions P.O.L et en Folio, et en librairie.

Lise Charles Prix de la romancière 2013

Le Prix de la romancière 2013 – Hôtel Montalembert a été remis hier soir 19 juin à Lise Charles pour son premier roman La Cattiva, publié aux éditions P.O.L.

Le jury du Prix était composé de Christophe Ono-Dit-Bio, Olivia de Lamberterie, Bernard Lehut, Josyane Savigneau, Sylvain Tesson, Jean Christophe Rufin, Christine Orban, Anne- Laure Sugier, Claire Chazal, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Alain Terzian, et Mathieu Laine, réunis à l’Hôtel Montalembert (Paris VIIe)

Lise Charles a 25 ans.

Olivier Bouillère Prix Françoise Sagan 2013

Olivier Bouillère a reçu le Prix Françoise Sagan 2013 pour son livre "Le Poivre".

Le Jury du Prix Françoise Sagan est composé de Denis Westhoff, Olivia de Lamberterie, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, Alexandre Fillon, David Foenkinos, Olivier Mony, Anne Plantagenet, Colombe Schneck, Amanda Sthers, Augustin Trapenard et Célia Houdart (lauréate 2012),
 

Emmanuelle Bayamack-Tam prix Ouest-France /Etonnants Voyageurs

Emmanuelle Bayamack-Tam a reçu le Prix Ouest-France /Etonnants Voyageurs à Saint Malo le 19 mai, pour Si tout n’a pas péri avec mon innocence, prix décerné par un jury de 10 lecteurs de 15 à 20 ans sous le parrainage de Alain Mabanckou, Léonora Miano, Sorj Chalandon, Jean Rouaud, Carole Martinez, Sami Tchak, Jean-Marie Blas de Robles, Maylis de Kerangal, Yahia Belsakri, Michel Le Bris, Alain Dugrand, Hervé Bertho.

Le prix est doté de 10 000 euros offerts par Salaün Holidays.


Si tout n’a pas péri avec mon innocence avait déjà reçu le prix Alexandre Vialatte/La Montagne.
 

 

En mai aux éditions P.O.L et en librairie

Sébastien Brebel: La Baie vitrée
Hortense Cornin : La Bavarde
Guillaume Dustan : Oeuvres 1 Dans ma chambre - Je sors ce soir,  - Plus fort que moi - préfaces et notes de Thomas Clerc.
Danielle Mémoire :  Hiératiques debout

Emmanuelle Bayamack-Tam prix Alexandre-Vialatte

Emmanuelle Bayamack-Tam a reçu le prix Alexandre-Vialatte 2013 pour son livre "Si tout n'a pas péri avec mon innocence".

Le jury du prix Alexandre Vialatte 2013 est composé  de Pierre Vialatte, Jean Brousse (représentant du groupe La Montagne-CentreFrance), Emily Barnett, Marie Nimier, Mazarine Pingeot, Jean-Baptiste Harang et François Taillandier (président), sous la direcetion de Daniel Martin (La Montagne)

Le prix est doté de 6 105 euros, soit "la somme de la hauteur du Puy-de-Dôme et de la longueur du fleuve Congo" par le groupe La Montagne-CentreFrance.
 

Leslie Kaplan Prix Wepler 2012 pour Millefeuille

 Leslie Kaplan a reçu le Prix Wepler 2012 pour Millefeuille.

C'est le 15e prix Wepler.

Au jury: Hubert Artus, journaliste (Rue89, L’Optimum, Clés, France inter) ; Emily Barnett, journaliste (Les Inrockuptibles, France culture) ; Jessica Davies, lectrice (actuellement détenue au centre pénitentiaire de Rennes) ; Dimitri Devillers, libraire (L’écume des pages) ; Simon Duran, traducteur littéraire ; Marianne Faurobert, traductrice ; Antoine Gobelet, lecteur (Groupe La Poste) ; David Houte, libraire (Librairie des Abbesses) ; Elisabeth Latraverse, lectrice ; Amélie Manéglier, lectrice ; Marie-Rose Guarniéri, fondatrice du prix Wepler-Fondation La Poste ; Elisabeth Sanchez, secrétaire générale.


Leslie Kaplan a publié tous ses livres aux éditions P.O.L.
 

Le Prix Wepler est décerné à la Brasserie Wepler, place de Clichy, à Paris. Prix Wepler -Fondation la Poste

La mention Wepler a été décernée à Jakuta Alikavazovic pour La blonde et le bunker (L’Olivier)

Charles Pennequin Prix du Zorba 2012

Charles Pennequin Prix du Zorba 2012

Dimanche 11 novembre avant l'aube, mais après la nuit, Charles Pennequin a reçu le premier "Prix du Zorba" pour son livre : "Pamphlet contre la mort", décerné lors d'un "after" au Zorba, 137 rue du Faubourg du Temple, Paris, par un jury composé de : Philippe Azoury (le Nouvel Observateur/Discipline in Disorder) -Romain Charbon (Vogue) -Arnaud-Pierre Fourtané & Didier Fitan (Kaiserin) -Benjamin Lafore (la Ville rayée) - Pipi de Frèche (Flash Cocotte) - Monica Sabolo (Grazia) - Géraldine Sarratia (les Inrockuptibles) - Pierre Siankowski (les Inrockuptibles) - Ivan Smagghe (Kill the Dj/Discipline in Disorder) - Florence Willaert (La mode la mode la mode) - et a lu des extraits de son livre, entre 6h30 et 7h du matin.

Pamphlet contre la mort vient de paraître chez P.O.L

 

Nathalie Léger, Prix du Livre Inter

Le 38e Prix du Livre Inter a été attribué à Nathalie Léger pour son roman Supplément à la vie de Barbara Loden. Le jury du livre Inter, composé de 24 auditeurs et auditrices de France Inter était présidé cette année par Amélie Nothomb. Le livre a été élu à la majorité absolue avec 14 voix.

Célia Houdart, Prix Françoise Sagan

Le Prix Françoise Sagan a été attribué le 30 mai 2012 à Célia Houdart pour son roman "Carrare".

Le jury du Prix Françoise Sagan, présidé par Denis Westhoff, le fils de Françoise Sagan, est composé de Olivia de Lamberterie, Kathleen Evin, Arnaud Catherine, Xavier Houssin, Philippe Lefait, Véronique Ovaldé, François Angelier, Delphine Peras, Adélaïde de Clermont-Tonnerre, et Fabienne Berthaud.

Célia Houdart - Carrare - " Un prévenu attend une décision de justice. Une femme juge perd sa bague et le sommeil. Sa fille apprend à tailler le marbre dans un atelier à Carrare. Un berger parle au téléphone en dialecte. Un enfant rêve assis sur un muret au soleil. Ils partagent un même temps minéral. Un jeu d’ombre et de lumière vient troubler l’immobilité des sculptures."
 

 

Avec le soutien de l’Hotel Lutétia (Paris) et de Louis Vuitton. 
 

Ryoko Sekiguchi, invitée d'honneur du Salon du Livre de Paris

Ryoko Sekiguchi est une des invitées d'honneur du Salon du Livre de Paris,  à l'occasion de la parution de "Ce n'est pas un hasard" aux éditions P.O.L, du 15 au 19 mars 2012 , en compagnie notamment de Kenzaburô OÉ,  Gozo YOSHIMASU, Mari YAMAZAKI, Madoka MAYUZUMI, Yoko TAWADA, Moto HAGIO, Toshiyuki HORIE, Satoshi KAMATA, Madoka MAYUZUMI (voir programme)


Plusieurs rencontres sont prévues au Salon du livre de Paris (Porte de Versailles) avec Ryoko Sekiguchi

Vendredi 16 mars
- 11h 12h rencontre Ryoko Sekiguchi avec Pierre Gagnaire
- 14h30 15h 30 «Japon-France : "10 clichés à dissiper " - rencontre animée par Philippe Delaroche (Lire) avec Ryoko Sekiguchi
- 16h30-17h30 Signature de Ryoko Sekiguchi sur le P.O.L. R 69

Samedi 17 mars

16h 17h Signature sur le stand P.O.L de Ryoko Sekiguchi et de Christine Montalbetti

Dimanche 18 mars

-18 h 20h La modernité au risque de la poésie rencontre animée par Hubert Artus, avec Ryoko SEKIGUCHI et Madoka MAYUZUMI
 

Lundi 19 mars
-10h 11h30 Table ronde autour de la traduction japonais-français/français-japonais avec Toshiyuki Horie et Ryoko Sekiguchi
 

Emmanuel Carrère "Prix des Prix" 2011 pour "Limonov".

Le Jury du "Prix des Prix" a couronné Emmanuel Carrère pour son livre "Limonov" par neuf voix contre trois à Mathieu Lindon ("Ce qu'aimer veut dire") et une à Sorj Chalandon ("Retour à Killibegs"), a indiqué hier soir 14 décembre, Pierre Leroy, fondateur de ce nouveau prix littéraire choisi parmi les huit grands prix littéraires de fin d’année : Académie Française, Décembre, Femina, Flore, Goncourt, Interallié, Medicis, Renaudot. -

Le jury est composé de Christine Albanel, Alexandre Bompard, Marie-Laure Delorme, Nicolas Demorand, Marie Drucker, Pierre Lescure, Rémy Pflimlin, Olivier Poivre D’Arvor, Bruno Racine, Alain Seban, Alain Terzian, Saphia Azzeddine et Fabrice Humbert.

Emmanuel Carrère a déjà reçu pour son livre "Limonov" le Prix Renaudot 2011, et le Prix de la langue française 2011.

 

Emmanuel Carrère prix Renaudot et Mathieu Lindon prix Médicis

 Emmanuel Carrère prix Renaudot 2011 pour Limonov : «Limonov n’est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l’underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d’un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l’immense bordel de l’après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d’un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement.

C’est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d’aventures. C’est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie, mais sur notre histoire à tous depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. »

E.C.

 

Mathieu Lindon prix Médicis pour Ce qu'aimer veut dire

« En vérité, la proximité la plus grande que j’ai eue fut avec Michel Foucault et mon père n’y était pour rien. Je l’ai connu six ans durant, jusqu’à sa mort, inten­sément, et j’ai vécu une petite année dans son appartement. Je vois aujourd’hui cette période comme celle qui a changé ma vie, l’embranchement par lequel j’ai quitté un destin qui m’amenait dans le précipice. Je suis reconnaissant dans le vague à Michel, je ne sais pas exactement de quoi, d’une vie meilleure. La reconnaissance est un sentiment trop doux à porter : il faut s’en débarrasser et un livre est le seul moyen honorable, le seul compromettant. Quelle que soit la valeur particulière de plusieurs protagonistes de mon histoire, c’est la même chose pour chacun dans toute civilisation : l’amour qu’un père fait peser sur son fils, le fils doit attendre que quelqu’un ait le pouvoir de le lui montrer autrement pour qu’il puisse enfin saisir en quoi il consistait. Il faut du temps pour comprendre ce qu’aimer veut dire. »

M.L.

Bernard Noël a reçu le 8e Prix International de Poésie Gabriel d'Annunzio

Bernard Noël a reçu le 8e Prix International de Poésie Gabriel d'Annunzio le 23 novembre à Chiéti, dans les Abruzzes (Italie).

Précédents lauréats: Yves Bonnefoy - Mario Luzi - Adonis - Hans magnus Enzensberger - Mark Strand - Evegueni Evtouchenko - Natan Zach

 

8e Premio Internazionale di Poesia Gabriele d'Annunzio

Le Coprophile Prix Sade 2011

Thomas Hairmont Prix Sade 2011, pour son livre Le Coprophile

Le Prix Sade 2011 a été décerné à Thomas Hairmont pour son livre Le Coprophile, le 28 septembre aux Cahiers de Colette (Paris) Le jury du Prix Sade est composé de  .

Emmanuel Pierrat - Président - Avocat, écrivain, éditeur, Jean Streff - Secrétaire-général - Essayiste, romancier, scénariste Catherine Millet, Critique d'art, commissaire d'exposition, écrivain Catherine Corringer, Réalisatrice, performeuse Marie L, Ecrivain, photographe Pierre Leroy, Auteur, collectionneur Ruwen Ogien, Philosophe, essayiste Catherine Robbe Grillet, Ecrivain Laurence Viallet, Editrice

 

Inauguration du Lycée Marguerite Duras à Hoh Chi Minh Ville (Saïgon)

Le Lycée Marguerite Duras a été inauguré aujourd'hui 17 mai à Ho Chi Minh Ville (Saïgon)

« Choisir le nom de Marguerite Duras, c'est évident, c'est juste, et c'est beau! »
Depuis des années, Fabien Giard, professeur de Lettres à l’Ecole Colette de Ho Chi Minh Ville (autrefois Saïgon) milite pour que le nouveau lycée français international y soit baptisé du nom d’une saïgonnaise historique et prestigieuse : Marguerite Duras. Il a fini par avoir gain de cause. L’inauguration a eu lieu le 17 mai 2011. Voici une première photo de l’événement. D’autres vont suivre (voir l'Atelier).
 

Nicolas Fargues, Prix du livre France Culture-Télérama pour : Tu verras

Nicolas Fargues, est le lauréat du 6e Prix du livre France Culture-Télérama pour son livre: Tu verras.

« Mon père me criait de remonter mon jean au dessus de mes fesses, de cesser d’écouter des chansons vulgaires sur mon Ipod, de rapprocher mes coudes à table et de ne pas faire la tête à chaque fois qu’il voulait m’emmener au Musée. Il ajoutait toujours : “Plus tard, tu comprendras que c’est pour ton bien que je te disais ça, tu verras.”  »

Retrouvez Nicolas Fargues, le mercredi 16 Mars 2011 dans Les Matins de France Culture, par Marc Voinchet, jeudi 17 Mars à 23h30 dans Du jour au lendemain d’Alain Veinstein, et sur franceculture.com, ainsi que dans Télérama et Télérama.fr.

Nicolas Fargues est né en 1972. Après une enfance au Cameroun, au Liban puis en Corse, il entame des études de lettres à la Sorbonne et rédige un mémoire de DEA portant sur la vie et l’œuvre de l’écrivain égyptien Georges Henein. Après deux ans de coopération en Indonésie, il est de retour à Paris, et publie en 2000 Le Tour du propriétaire. De 2002 à 2006, il dirige l’Alliance Française de Diégo-Suarez, à Madagascar. Il a deux enfants et vit actuellement à Paris.

Bibliographie chez P.O.L

Frédéric Valabrègue, Prix Louis Guilloux 2011 pour Le candidat

Le "Prix Louis Guilloux" a été décerné à Frédéric Valabrègue pour son livre : Le Candidat. Le "Prix Louis Guilloux" est décerné depuis 1983 par le Conseil Général des Côtes d'Armor en hommage à Louis Guilloux, l'écrivain briochin décédé en 1980 (il fut notamment l'ami d'Albert Camus et d'André Malraux). D'un montant de 10 000 €, il couronne une œuvre de langue française, caractérisée notamment, outre l'excellence de la langue , "par la dimension humaine d'une pensée généreuse, refusant tout manichéisme, tout sacrifice de l'individu au profit d'abstractions idéologiques". Le jury, composé d’Alain Dugrand, Bernard Plouzennec, Michel Le Bris,  Roland Fichet,  Boualem Sansal,  Fabienne Juhel, Léonora Miano, et Bernard Chambaz, est présidé par Yvon Le Men, poète et écrivain.

Le prix sera remis le vendredi 15 avril au Conseil Général de Saint Brieuc. Le  lendemain, 16 avril à 15 h au Petit Théâtre, en ville,  lecture d'extraits des oeuvres de Frédéric Valabrègue par une compagnie théâtrale (compagnie du Chien bleu) suivie d' une rencontre du lauréat avec le public.

The Review of Contemporary fiction 30: "The editions P.O.L number"

Parution d'un numéro spécial P.O.L: "The editions P.O.L number", numéro 30 de "The Review of Contemporary fiction", revue littéraire publiée par l'éditeur américain Dalkey Archive press, avec des textes inédits notamment de Christine Montalbetti, Jacques Jouet, Marie Darrieussecq, Gérad Gavarry, Leslie Kaplan, François Matton, et des critiques, des entretiens - Warren Motte - John O'Brien -  Xabi Molia- Autour des éditions P.O.L - Why P.O.L Matters -

Valère Novarina & Denis Podalydès à l'Odéon

 Le Babil des Classes dangereuses de Valère Novarina à l'Odéon (Paris): lecture dirigée par et avec Denis Podalydès de la Comédie Française, assisté d'Adélaide Pralon le lundi 24 janvier à 20 heures

Lecture dirigée par Denis Podalydès, de la Comédie-Française,
assisté de Adélaïde Pralon.
Sont attendus : Suliane Brahim, Cécile Brune, Loïc Corbery, Marie-Sophie Ferdane, Pierre Louis-Calixte, Catherine Hiegel, Catherine Samie, Laurent Stocker de la Comédie-Française & Éric Berger, Jacques Bonnaffé, Cécile Bouillot, Marcel Bozonnet, Christophe Brault, Judith Chemla, Olivier Cruveiller, Yaël Elhadad, Jérôme Kircher, Manuel Le Lièvre, Dominique Parent, Gilles Privat, Thibault Vinçon.
Musique et bruitages : Blaise Merlin
avec la participation de Christian Paccoud et le «Gros Choeur»

Théâtre de l'Odéon -Paris 01 44 85 40 40

 

Devant la parole

Valère Novarina au programme des lycées

Dès la rentrée de septembre Valère Novarina sera au programme des lycées, dans les classes avec option théâtre avec notamment : Devant la parole qui vient de paraître aux éditions P.O.L dans un format semi-poche, et avec L’Acte Inconnu. En format semi-poche on peut lire aussi : Le Théâtre des paroles  qui contient: Lettre aux acteurs, Le Drame dans la langue française, Le Théâtre des oreilles, Carnets, Impératifs, Pour Louis de Funès, Chaos, Notre Parole, Ce dont on ne peut parler, c’est cela qu’il faut dire. Valère Novarina est aussi auteur associé du théâtre de l'Odéon à Paris pour la saison 2010 et 2011
 

Bernard Noël, prix Robert Ganzo

Le Prix Robert Ganzo a été attribué à Saint-Malo à Bernard Noël pour son livre: Les Plumes d'Eros, œuvres 1, éditions P.O.L. Le Prix Robert Ganzo de poésie est décerné par la Fondation Robert Ganzo, sous l’égide de la Fondation de France, et ce grâce à la donation de son épouse Yvonne Thomas Ganzo aujourd’hui décédée.

Ce prix est pérenne et a été octroyé pour la première fois en avril 2007. Décerné à Saint-Malo pendant le festival « Étonnants voyageurs » le prix Robert Ganzo entend saluer un poète de tempérament, un aventurier du verbe et de la vie, un passeur d’émotions et de défis, un arpenteur de grand large et d’inconnu.
 

 

La Centrale d'Elisabeth Filhol, Prix France Culture Télérama.

La Centrale d'Elisabeth Filhol,Prix France CultureTélérama. C’est la cinquième fois que le prix France Culture Télérama est décerné. Elisabeth Filhol succède à François Bégaudeau, Régis Jauffret, Véronique Ovaldé et Antoine Bello.
 

Les éditions P.O.L ouvrent une page Facebook

Les éditions P.O.L ont ouvert le 5 février une page Facebook sous le nom  de Editions POL .

Emmanuel Carrère Globe de Cristal 2010

Emmanuel Carrère a recu le Globe de Cristal 2010 pour d'Autres Vie que la mienne, élu meilleur roman de l'année par un jury de 5000 journalistes, lors d'une soirée au Lido à Paris lundi 8 février 2010. D'autres Vies que la mienne a reçu le Prix des lecteurs de l'Express, le grand prix Marie Claire du roman d'émotion, et le prix Crésus.

 

Comment peut-on être Afghan à Paris

Paris, Canal St Martin
Ils sont jeunes, certains ont à peine quinze ans, aucun plus de trente. Les plus chanceux ont une écharpe et un bonnet. Presque pas un n’a de gants. Le thermomètre pointe zéro. Qu’est-ce que ça change ? De toute façon, ce n’est pas le maigre brasier, deux planches minables, quatre cageots humides qui vont les réchauffer.

Ils sont cent cinquante à peu près. Cinq cents dans tout Paris, à marcher dans des tennis troués, à tourner, sans trouver où s’arrêter au chaud.

Ils sont Afghans.

Ils ont lâché leur vie, leur famille, leurs amis, leur pays. La plupart viennent de régions contrôlées par les talibans. D’autres non. Quelle importance. Des bombes sautent à Kaboul. C’est tout le pays qui s’abandonne à la guerre.

La France, c’est-à-dire nous, les poursuit comme des criminels. Menottes, avion : c’est aux barbus qu’on les remet puisque les intégristes sont les seuls à leur ouvrir les bras.

Souvenez vous de ce temps : on appelait encore un mineur un enfant. Aucun ministre alors ne se serait permis de nous laisser croire qu’il est bon de laisser un enfant l’hiver dans la rue. Même étranger.

Et il y a certainement eu une époque où on appelait un immigré un homme. Même s’il était sans papier.

Ces enfants, ces hommes sont venus chez nous portés par l’espoir d’échapper à la violence. D’étudier. De mener une vie paisible. D’être dignes. Ce ne doit pas être trop demander.
Ne jetons pas dans les eaux du canal le manteau que St Martin a partagé avec un pauvre.

Atiq Rahimi (appel lancé dimanche 10 janvier au bord du Canal Saint Martin)

 

 

Vengeance du traducteur, de Brice Matthieussent reçoit le Prix du Style.

Créé par le label littéraire Plume et Plomb, le Prix du Style a vocation à récompenser, pour sa qualité stylistique, un livre écrit par un auteur vivant, d'expression francophone, paru dans l'année écoulée. Il a été décerné à Vengeance du Traducteur, de Brice Matthieussent vendredi 11 décembre, lors d’une cérémonie au Sénat, par un jury présidé par Antoine Buéno..