JLG/JLG, Autoportrait de décembre
Jean-Luc Godard
JLG/JLG est sous-titré « autoportrait de décembre ». Écrit-monté sur le même principe que For ever Mozart, ce livre qui provient lui aussi du film éponyme est comme un point que l’auteur ferait sur lui-même à ce moment de sa vie et de son œuvre, et sur leur place dans le monde, dans le tumulte que font ensemble la biographie, l’art et l’Histoire. Le joueur de tennis, central dans le film, pourrait alors bien représenter la situation de l’artiste qui reçoit et renvoie au plus pressé mais aussi au plus juste : crépitement de sentiments et d’idées, de citations et d’émotions, bruissement des langues. Ainsi le...
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JLG/JLG est sous-titré « autoportrait de décembre ». Écrit-monté sur le même principe que For ever Mozart, ce livre qui provient lui aussi du film éponyme est comme un point que l’auteur ferait sur lui-même à ce moment de sa vie et de son œuvre, et sur leur place dans le monde, dans le tumulte que font ensemble la biographie, l’art et l’Histoire. Le joueur de tennis, central dans le film, pourrait alors bien représenter la situation de l’artiste qui reçoit et renvoie au plus pressé mais aussi au plus juste : crépitement de sentiments et d’idées, de citations et d’émotions, bruissement des langues. Ainsi le livre fait-il partie de l’œuvre.
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Traductions
Allemagne : Diaphanes | Argentine (droits mondiaux): Caja Negra | Chine : Hunan Art Publishing House | Italie : Il Castoro
La presse
Le montage de citations picorées de toutes parts, d’aphorismes godardiens et d’incidentes venues du déroulement des films font de JLG/JLG et For Ever Mozart, les livres, des œuvres à part entière, distinctes des films qui leur ont donné naissance. […] Chacun y trouvera ou retrouvera, au détour d’une colonne, quelques très indispensables détonateurs de la pensée – ne serait-ce que, dans JLG/JLG, l’admirable réflexion sur l’Europe, la culture et l’art.
Le Monde, 6 décembre 1996