C’est bien fermé là-haut ? est le récit des deux dernières années de vie du père de l’autrice. La narratrice a appris l’année de ses vingt-quatre ans que ce père n’était pas son père biologique. Elle-même le révèlera à cet homme qui l’ignorait lui aussi. Puis il refusera d’aborder ce sujet, préférant toujours le silence. Trente ans après cette révélation, le père va mourir. Est-il encore temps de s’interroger sur ses origines ? Faire éclater au grand jour la vérité ? Le père n’a jamais admis qu’elle ne soit pas sa fille légitime. Alors qu’elle...
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C’est bien fermé là-haut ? est le récit des deux dernières années de vie du père de l’autrice. La narratrice a appris l’année de ses vingt-quatre ans que ce père n’était pas son père biologique. Elle-même le révèlera à cet homme qui l’ignorait lui aussi. Puis il refusera d’aborder ce sujet, préférant toujours le silence. Trente ans après cette révélation, le père va mourir. Est-il encore temps de s’interroger sur ses origines ? Faire éclater au grand jour la vérité ? Le père n’a jamais admis qu’elle ne soit pas sa fille légitime. Alors qu’elle aurait aimé qu’il ose assumer autrefois aux yeux du monde qu’il n’était pas son père biologique, c’est elle qui va revendiquer le fait d’être vraiment sa fille. Il perd la tête, sa mémoire fout le camp, il ne la reconnait plus. Vertige intérieur pour la narratrice qui avec la maladie du père s’interroge sur l’héritage qu’elle a pu recevoir de l’homme qui l’a élevée, qui lui a donné son nom.
Ce texte est une adresse au père sans être un règlement de compte. Mais un chant d’amour à celui qui disparait de son vivant, à la mère aussi, qui partage sa vie depuis 60 ans, une femme aimante, une aidante qui s’essouffle. Jusqu’à la folie qui surgit dans la maison, avec la maladie d’Alzheimer, et qui fait parfois souhaiter la mort de ceux qu’on aime.
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