Né en 1931, Emile Copfermann passe son enfance à Paris. Le 24 septembre 1942, ses parents sont arrêtés et déportés, ils ne reviendront pas. Emile et son jeune frère Willy étaient alors en placement familial à la campagne, où ils sont restés jusqu’en 1944, sous la tutelle d’une tante, pendant que Lucien, l’aîné, était à Paris. Après des passages en orphelinats et en foyers, il fréquente les Auberges de jeunesse et les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active. En 1963, il est nommé secrétaire de rédaction de la revue Partisans (Maspero) puis, en 1964, directeur éditorial dans la même maison. En 1978, il part travailler chez Hachette, puis Ramsay. Sa passion pour le théâtre l’amène à assurer la critique dramatique aux...
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Né en 1931, Emile Copfermann passe son enfance à Paris. Le 24 septembre 1942, ses parents sont arrêtés et déportés, ils ne reviendront pas. Emile et son jeune frère Willy étaient alors en placement familial à la campagne, où ils sont restés jusqu’en 1944, sous la tutelle d’une tante, pendant que Lucien, l’aîné, était à Paris. Après des passages en orphelinats et en foyers, il fréquente les Auberges de jeunesse et les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active. En 1963, il est nommé secrétaire de rédaction de la revue Partisans (Maspero) puis, en 1964, directeur éditorial dans la même maison. En 1978, il part travailler chez Hachette, puis Ramsay. Sa passion pour le théâtre l’amène à assurer la critique dramatique aux Lettres françaises jusqu’en 1972, à écrire des essais sur le théâtre (La Mise en crise théâtrale, Vers un théâtre différent) et des entretiens avec Antoine Vitez. Dans les années 80, il aborde le genre romanesque avec Les Patries buissonnières, Mélodie, Pêcheurs d’ombres, L’Arpenteuse. Atteint d’un cancer, il meurt dans la nuit du 4 au 5 avril 1999.